mardi 13 septembre 2016

LOÏC PRIGENT

Ce n'est pas un esprit facile, mais entre la facilité qui pond sans effort et la fécondité laborieuse quelquefois douloureusement, il y a un abîme. Pour les esprits, qui réfléchissent, une confusion malheureuse, mais, si Monsieur Loïc a le bonheur de ne pas être un esprit facile, il n'a nullement celui d'être un esprit fécond. C'est un homme à pensée rare, qui, quand il en a une, la cuit et la recuit, et même pas dans son jus ! Car de jus ou de substance, il n'en a point.

Esprit d'une sécheresse supérieure ! Tout en surface sans profondeur, n'ayant ni sentiment, ni passion, ni enthousiasme, il est comme le trou du dessinateur à l'emporte-pièce, il remplie les creux du travail d'autrui.

Il n'a pas besoin davantage de génie pour ses ouvrages, un "cui tweet"' et puis s'en va, il retourne entre deux tweets à sa vie si morne. 

Il est le personnage que personne ne veut rencontrer dans la mode. Tout le monde lui rend grâce de son audace, mais où est l'audace d'écrire derrière une machine ? D'ailleurs, on sent sous sa machine à tweeter autant d'âme et d'humanité, que dans celle de l'homme de marbre qui décrit.

mardi 7 juin 2016

LES FUTURS PÉRI-FÉÉRIQUES

L'avantage de ces crues à Paris c'est qu'elles nous donnent une idée très précise de la circulation quand Madame Hidalgo aura exécuté son projet fou de fermer définitivement les berges. Quelle bonne idée la fermeture des voies sur berges et avec les Champs Elysées fermés 1 dimanche sur 4 ...... 

Ensuite, Miss Hidalgo pensera à transformer les péri-féériques en balade bucolique avec une voie pour les vélos en alternance avec les trottinettes...

Qu'est ce qu'on va être heureux, nous les parisiens !!!! Ah c'est vrai, Madame Hidalgo n'habite pas Paris mais Neuilly et elle organise juste sa venue en ville dans sa voiture prêtée par Vincent Bolloré. Lorsque la capitale sera vide, elle viendra de Neuilly en 3 minutes douche comprise.

C'est quand les prochaines municipales à Paris ?

dimanche 14 février 2016

DUPONT DE N'AMOUR

Il y a, il est vrai, les Dreyfusards et les anti-Dreyfusards, mais là, ses admirateurs peuvent, tout au plus, espérer qu'un jour un curieux ou un raffiné le logera dans un site au fin fond de la toile en compagnie de quelques excentriques anonymes. N'en demandons pas plus pour lui, il ne mérite pas davantage, car combien sont tombés et qui étaient plus dignes d'être embaumés.

La grâce absolue embrassant un sac de voyage que nous voudrions bien voir en sac de créateur, une étoile au paradis de la course en sac, n'avait pas pris son car (en sac). Prendre une ancienne gloire de la photo de pub, pour la mettre au goût du jour, a déjà été inventée par le grand Karl. Il avait au cou un foulard rouge sur lequel retombait un énorme col de chemise pelle-à-tarte. Il photographiait Grace Jones en 'altérant' la photo d'un cul rebondit au photoshop, afin d'y mettre une bouteille de champagne spermisant et 'intolérable' pour les bobos cathos de l’époque qui ne pouvaient le 'tolérer'.

Aurélie Dupont, elle aurait bien voulu ne pas faire partie de ce mauvais scénario gonflé comme le bréchet d'un oiseau, mais trop tard, l'accord était signé avant sa nomination, au Ministère de la danse, passant de l'Opéra à l'Oprah Show du Sac JD.

lundi 20 juillet 2015

10 RAISONS POUR LESQUELLES PARIS PLAGE CRAINT

Comme tous les ans entre les Solidays et Rock en Seine, c’est officiellement l’été à Paris. Et comme tous les ans nous sommes obligés de supporter Paris plages. Idée de génie ? Non, je ne pense pas. Voici donc le top 10 des raisons de mettre fin à cette escroquerie.
  1. C'est à Paris
    Paris reste Paris et on peut tout tenter pour le camoufler, les efforts sont vains. Paris plages comme Paris c’est donc une foule ininterrompue de badauds qui défilent comme des japonais aux Galeries Lafayette ou d’encravatés le matin sur le parvis de la Défense. Paris plages c’est aussi une propreté douteuse et deux flics au mètre carré. Rajoutez à cela le "bruit et l’odeur" de la circulation qui s’est déportée sur le quai du dessus et bien "le plagiste devient fou".

vendredi 17 juillet 2015

LES BERGES A CONTRE-SENS

La politique hostile à l’automobile conduite par la Mairie de Paris et le peu d’alternatives proposées ne compensent en rien cette lutte qui trouve son paroxysme dans la fermeture annoncée des voies sur berges à la circulation automobile. Au travers de cette mesure, c’est un véritable chemin à contre-sens qu'emprunte la municipalité.

Un contre-sens économique
Originellement créée afin de fluidifier les déplacements dans Paris intra-muros au moyen d’une voie rapide, la création des voies sur berges décidée en 1966 représente un investissement lourd mais rapidement justifié par des résultats probants en termes de circulation urbaine. Revenir sur leur vocation première s’apparente aujourd’hui à un déni de l’évidence de leur justification et donc à une forme d’acceptation de la « dérentabilisation » de leur existence.

PIETONISATION DE LA VOIE G. POMPIDOU


- Le premier scénario consiste à fermer à la circulation automobile le tronçon central de la voie Georges Pompidou, sur une longueur de 1,5 km entre la rampe de sortie Châtelet et le bas de la rampe d’entrée avant le Pont de Sully. Une seule file serait maintenue dans les tunnels : la circulation remonterait à la sortie Châtelet sur le quai haut puis emprunterait la rampe Sully aujourd’hui piétonne pour redescendre sur le quai bas avant le tunnel Henri IV. L’aire piétonne s'étendrait sur 2,6 hectares.


- Le deuxième scénario consiste à fermer totalement à la circulation automobile la voie Georges Pompidou sur une longueur de 3,3 km, entre le tunnel des Tuileries et le tunnel Henri IV, y compris ces tunnels. La partie piétonne ainsi constituée ferait 4,5 hectares, dont environ 8000 m2 d’espace couvert dans les deux tunnels.